jeudi 15 septembre 2011

Los Angeles, jour 7



Ca fait maintenant 7 jours que je suis arrivée à Los Angeles. Le départ fut un authentique moment d’angoisse mais la transition Lyon-maison-famille/Los Angeles-solitude a été plutôt coolos parce qu’au lieu d’être catapultée toute seule dans un milieu inconnu et hostile, je suis avec Mathilde, logée chez la personne la plus adorable du monde dans une villa avec terrasse sur la mer à Malibu.
Globalement, pas vraiment de quoi s’inquiéter.

Je vous mets deux trois photos de Malibu. Pour l’instant je n’ai pas d’appareil photo donc j’ai piqué les photos de Mathilde.

La plage de Malibu


 En 7 jours, on a beaucoup glandouillé sur la terrasse, mais j’ai quand même réussi à m’équiper d’un compte en banque, d’un téléphone portable, de draps serviettes oreillers etc., de deux bougies, d’une prise multiple… Bref, je suis prête à emménager avec Natalia et Marlene, mes deux colocataires pour l’instant inconnues. Le premier grand défi de l’année sera de tenter de m’approprier la seule chambre individuelle de l’appartement, et pas la chambre avec le lit superposé et deux petits bureaux dans 9m2. A défaut, le lit du bas du lit superposé. 

Première remarque non originale et complètement expected : la ville est immense. Il est vraiment difficile de se déplacer sans voiture. Mais en l’absence totale de permis de conduire français ou américain, et n’ayant à mon actif que 3 leçons de conduite avec ma maman comme professeur, je vais me rabattre sur l’option vélo/bus.
Le bus à LA, c’est un peu l’aventure. Premièrement, on sait jamais quand il va passer, et on sait jamais vraiment combien ca va coûter. Je pense que c’est un peu à la tête du client, mais y’a sûrement aussi une logique liée au kilométrage ou je sais pas quoi. Il est très facile de faire 1h de bus pour faire une distance qui paraissait ridicule sur la carte, à cause des embouteillages presque continuels.
Le vélo à Los Angeles, je vous en parlerai quand j’en aurai acheté un. Ca a aussi l’air d’être l’aventure, notamment parce qu’on peut rouler sur la route, mais aussi sur le trottoir, donc on sait pas trop.
En même temps même être piéton c’est l’aventure. On peut se faire verbaliser si on ne traverse pas au feu, et apparemment il y a des caméras qui vérifient que tout le monde traverse au feu (un peu comme des radars apparemment, ensuite on peut recevoir une amende par la poste).



L’important c’est quand même qu’ici, tout est coolos. Pendant qu’il pleut – sûrement - à Paris, il fait entre 20 et 30°C, on a pu faire du bateau, prendre le petit déjeuner devant des dauphins (ok, je n’ai pas de photo mais je vous promets qu’il y avait des dauphins), faire du kayak presque au milieu des otaries, rencontrer des étudiants internationaux (95% d'asiatiques pour le moment), et faire un mini randonnée pour aller voir la lune monter au dessus de la ville


Moment kayak (si vous regardez bien, en haut à gauche de l'eau il y a la tête d'une otarie)



Le moment observation de la lune au dessus de la ville


Coming soon : Clotilde a-t-elle oui ou non réussi à obtenir la chambre individuelle ? (le suspens est à son comble)

Ah aussi, il faut préciser que le génial jeu de mot-titre de ce blog vient d’Alexandre. Et d’un brainstorming animé avec Sarah à la fin duquel Alix, ma petite sœur, a eu le dernier mot.